Caché parmi les hautes herbes et divers bosquets, le camp des plaines est extrêmement difficile à voir. Les tanières ont été faîtes dans d'anciens terriers de renards et quelques galeries solides dans lesquels sont cachées les proies et les remèdes afin d'éviter les prédateurs. Ayant l'habitude d'être à la belle étoile, ils ne craignent ni la pluie, ni le vent. Pour s'adresser à son clan, le chef monte sur un monticule de terre au centre du camp. À quelques longueurs de queue se trouve un petit terrain avec de courtes fougères, idéale pour l’entraînement au combat.

Occupant la majorité du territoire, la plaine est vaste et verdoyante. Les rongeurs sont nombreux dans les environs, les plantes et quelques légumes sauvages poussant parmi la verdure. Néanmoins, les lapins et les lièvres sont présent eux aussi, bien qu'en plus faible quantité. Pendant la saison verte, la plaine se recouvre de petites fleurs. Un ruisseau traverse la plaine, mais il est peu profond.

La verdure est moins présente dans les landes. L'herbe laisse parfois place à des parcelles de terre dépourvues de fougères et de plantes. Toutefois, malgré le peu de cachette et de nourriture, c'est dans les landes qu'on trouve le plus de terriers de lapin et de lièvres. Les landes s'élèvent vers les montagnes, de puissantes bourrasques balayant la région et emportant souvent les odeurs de gibier au loin. Même s'ils sont rares, on peut y trouver quelques arbres.

Lorsque arrive la belle saison, on peut entendre le son des cloches des moutons qui marchent sur le sentier avec leur bipède. Ce petit chemin de terre les fait traverser le territoire jusqu'aux montagnes. Lors de la saison chaude, les animaux poilus laissent place à des bipèdes qui viennent s'aventurer dans les bois en empruntant le sentier.

Parmi quelques arbres et d'un environnement semblable à un milieu forestier, se trouve les bosquets sur une terre sablonneuse. Bien que le camp possède déjà une base d'entraînement, les guerriers qui aiment la solitude emmènent généralement leurs apprentis ici. En plus d'être idéal pour le combat, il s'avère que des proies aiment se cacher parmi les bosquets.

Au nord, les arbres deviennent plus rares et la montée plus difficile. L'herbe continue d'y pousser en abondance mais se développe dans un milieu aux rafales puissantes. À l'ouest, perdure des praires et des cours d'eau, séparant ainsi la frontière du clan des eaux à celui des plaines. Cette frontière est idéale pour les guerriers qui souhaitent s'abreuver. À l'est, les territoires libres sont à perte de vue, d'abord avec une petite forêt puis laissant ensuite place aux champs. Quant au Sud, ce sont les bipèdes qui s'y développent dans de spacieuses maisons de campagnes éloignées, ainsi que leurs chevaux.